Les complexes sont connus pour nous mener la vie dure, et cela jusque dans notre vie intime. Et le fait d’éteindre la lumière ne les fera sûrement pas disparaître. Et contrairement à ce que l’on pense, les femmes ne sont pas les seules à en avoir. En effet, les hommes en ont aussi.
Ce que l’on voit dans les films pornos ne sont que des simples produits marketing visant à nous montrer une tout autre vision de la sexualité. En effet, ces acteurs qui se montrent totalement libres et qui font des choses quasiment impensables avec leur corps sont loin d’être ce que l’on vit dans la réalité.
Dans la vraie vie, nombreux d’entre nous sont extrêmement complexés lorsqu’on passe à l’acte sexuels. Eh oui, les hommes en ont aussi, et selon une étude menée par des sexologues experts du cabinet Zava, ont montré que ces complexes que l’on a peuvent avoir de mauvaises répercussions sur la vie sexuelle. Sur les 1000 personnes qui ont été questionnées en Europe et aux États unis, le poids est le premier facteur qui complexe autant les femmes que les hommes, 67 % pour les hommes contre 74 % chez les hommes.
Ensuite, la moitié d’entre eux se sentent gênés par leurs sexes, en général c’est une question de taille, d’apparence et même d’odeur. Et enfin, 36 % des hommes contre 57 % chez les femmes se sentent embarrassés par leur ventre.
Les rapports sexuels deviennent plus compliqués
Il est évident que pour la majeure partie des sondés, tous leurs complexes sont dus à un manque de confiance et à une mauvaise appréciation de leurs corps. Pour plus de précision, 78 % des femmes contre 61 % des hommes sont en manque de confiance en eux, alors que 19 % des hommes et 8 % des femmes disent être gênés par la morphologie de leur conjoint(e).
Pour remédier à ce problème, nombreux d’entre eux optent pour la solution classique : éteindre la lumière. Tandis que certains gardent même leur haut pour éviter de trop y penser. Mais afin d’éviter de mettre son complexe trop en avant, il est très fréquent que des personnes refusent même de pratiquer certaines positions, parmi les plus refusés on retrouve le 69 que 40 % des femmes refusent de faire, et 25 % des hommes sont du même avis, bien que ce qu’ils redoutent le plus c’est le fait de faire l’amour debout. Quant à l’Andromaque basique ou inversée, c’est la pire des positions à pratiquer selon les femmes.
La levrette est dans la troisième position chez 20 % des hommes, étant donné que levrette signifie généralement performance dans le langage masculin. 16 % des femmes, quant à elles redoutent cette position. Mais le plus inquiétant dans cette étude est sans aucun doute le fait de savoir que les positions sexuelles les plus évitées sont celles dans lesquelles le couple doit se faire face. En effet, ces positions en face à face sont doublement plus évitées que les autres positions. Ainsi, où va le romantisme dans tout cela ?